Vincent Lagaf et les années Bigdil : son aveu !

Vincent Lagf’ est revenu sur ses années Bidgil. L’ancien animateur confie avoir pris la grosse tête face à ce succès incroyable. De 1998 à 2004, l’émission familiale Le Bigdil était le rendez-vous immanquable de TF1 et réunissait de nombreux téléspectateurs. Entouré de ses célèbres Gafettes, Vincent Lagaf a connu un véritable succès en faisant le show en début de soirée.

Durant le Gros Journal, le présentateur et humoriste s’est confié sur ces années où sa notoriété lui a joué quelques tours : « Au début tu regardes les courbes d’audiences parce que c’est quand même un grand kif. Quand on faisait Le Bigdil, on rendait l’antenne entre 8 et 9 millions de téléspectateurs. Et quand on a fait la 1000ème pendant deux jours d’affilée, (…) on faisait 11 millions de téléspectateurs. (…) C’est grisant ! »

« Moi j’ai pété un peu un câble, moi j’ai pris la grosse tête » n’a pas hésité à dévoiler cet ancien mécanicien qui a fini par perdre pied face à l’abondance d’argent dont il a bénéficié : « C’est comme un joueur de foot­ball, tu passes de « T’as pas une thune » à « T’es pété de thunes ». Donc t’as un petit peu tendance à penser que le monde est à toi et que c’est arrivé. Ça y est, t’es là donc c’est à vie ».

L’ex présentateur du Bigdil a même cité quelques exemples de ses plus grandes folies : « J’étais capable de n’importe quoi, à la limite de n’importe quoi. J’étais capable d’ache­ter une pizze­ria parce que le pizzaïolo me gonflait et que main­te­nant je suis chez moi, tu dégages. C’est vrai que j’ai pété les plombs avec les biens maté­riels. Je me suis lâché, j’allais sur le salon de Cannes, je voyais un bateau qui me plai­sait, allez vas-y donne et puis tu mets l’autre à côté en même temps ».

Mais heureusement Vincent Lagaf’ a su réagir et reprendre pied avec la réalité en sortant de cette spirale infernale : « Voilà c’était ce besoin d’avoir, de recon­nais­sance de me dire, j’ai quelque chose, j’ai fabriqué quelque chose. Et puis de fil en aiguille, je me suis aperçu que c’était pas d’avoir qui comp­tait, mais de se dire que tu pour­rais faire si tu en avais envie. »