Alain Delon, son chien

L’avenir de Loubo, depuis la mort de son maître, suscite de nombreux questionnements. En 2018, dans une interview pour Paris Match, Alain Delon avait évoqué son souhait de mourir aux côtés de Loubo. Sa déclaration avait alors suscité des réactions passionnées : « Si je meurs avant lui, je demanderai au vétérinaire de le piquer pour qu’il meure dans mes bras.

Je préfère ça plutôt que de le savoir seul et souffrant sur ma tombe. » Cette vision très personnelle d’une fin de vie partagée avait été controversée. La Fondation 30 Millions d’Amis avait rappelé à l’époque que l’euthanasie devait uniquement concerner les animaux en souffrance ou atteints de maladies incurables, ce qui n’était pas le cas de Loubo.

Le lendemain du décès d’Alain Delon, la Société Protectrice des Animaux (SPA) s’exprime publiquement pour clarifier sa position et offrir son soutien à Loubo. Dans une déclaration sur X (anciennement Twitter), la SPA fait part de son intention de veiller au bien-être de Loubo, rappelant que la vie d’un animal ne devrait pas dépendre de celle de son propriétaire humain : « Avant sa mort, Alain Delon avait exprimé le souhait d’euthanasier Loubo. Cependant, nous estimons qu’un animal ne doit pas voir son destin lié aux choix de vie d’un humain. Nous sommes prêts à accueillir Loubo et à lui trouver une famille aimante. »