« L’eau, poussée par les trombes de pluie ininterrompues, s’est frayée un chemin jusque dans chaque recoin du jardin, engloutissant les allées, noyant les fleurs et recouvrant la végétation d’une épaisse couche sombre et boueuse, » aurait déclaré Brigitte Bardot, le cœur lourd de constater les dégâts. « En plus de soixante ans ici, jamais je n’avais vu un tel spectacle. C’était comme si la mer elle-même voulait reprendre ce petit paradis. »

Bien que les récentes tempêtes aient défiguré une partie du terrain de La Madrague, arrachant certains fragments de ce lieu idyllique, elles n’ont pas effacé les souvenirs qui s’y rattachent. Ces intempéries n’ont fait que rappeler à Bardot la force indomptable de la nature face à laquelle elle est impuissante, mais elles n’ont pas pour autant réussi à altérer les mémoires précieuses de ce sanctuaire. La Madrague, malgré les épreuves, reste pour elle un endroit unique, riche en souvenirs intimes et en émotions, à jamais gravé dans son cœur et dans la mémoire collective.



