Emile, son maillot

Un magistrat impliqué dans l’enquête a tenu à rappeler que cette piste, bien qu’importante, doit être traitée avec prudence. « Ce n’est pas parce qu’on trouve un ADN, qu’on trouve un coupable », précise-t-il, soulignant que si cet ADN n’est pas présent dans les bases de données, il restera un mystère. La trace retrouvée pourrait provenir de quelqu’un qui n’a aucun lien avec la disparition de l’enfant, ce qui complique davantage la tâche des enquêteurs.

Depuis le début de l’enquête, la section de recherche de Marseille est pleinement mobilisée pour découvrir la vérité sur ce qui est arrivé à Emile. Une quinzaine d’enquêteurs se concentrent actuellement sur l’analyse de cet ADN et les comparaisons à mener. Ce travail est particulièrement minutieux, car il ne s’agit pas seulement d’identifier un suspect, mais aussi d’éviter toute erreur judiciaire ou d’accuser quelqu’un à tort. Les experts procèdent à des expertises et contre-expertises, un processus long et complexe, mais essentiel pour la justice.

Une nouvelle source proche du dossier insiste sur la nécessité de ne pas se précipiter. « Ils n’ont pas encore fini toutes leurs analyses, donc il faut être extrêmement prudent », explique-t-elle. Les enquêteurs, conscients de la volatilité de l’ADN et des risques d’interprétation hâtive, s’assurent que chaque étape soit effectuée avec rigueur afin d’éviter de fausses conclusions. Cette prudence est d’autant plus importante que, dans une affaire aussi médiatisée et sensible, les conséquences d’une erreur pourraient être désastreuses. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>