Emilie, plus aucun doute

Les résultats de l’analyse ADN ne permettent pas, à ce stade, d’orienter l’enquête exclusivement vers une piste criminelle ou accidentelle. Bien que la thèse criminelle reste envisageable, la piste accidentelle demeure tout aussi plausible. Les traces ADN inconnues, par exemple, pourraient simplement être le résultat d’une contamination.

Comme le souligne RTL, les vêtements et les ossements du petit garçon, découverts par une randonneuse le 30 mars dernier, ont fait l’objet de multiples manipulations, que ce soit lors de leur récupération sur le terrain ou au cours des premières analyses menées par les experts de l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale).

Malgré l’utilisation de précautions strictes, telles que le port de gants et d’autres protections, il arrive que des preuves deviennent poreuses avec le temps ou sous l’effet de l’humidité, ce qui peut entraîner la libération de cellules étrangères. Ces altérations, bien qu’involontaires, compliquent davantage l’analyse et la fiabilité des résultats obtenus. Un spécialiste interrogé par nos confrères insiste sur le fait que ces conditions environnementales et les manipulations successives peuvent introduire des ADN étrangers, rendant encore plus délicat le travail des enquêteurs. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>