Cependant, cela ne l’empêche pas d’avoir été accompagné, tout au long de son existence, par une femme qui jouera un rôle déterminant dans son parcours : Lucie Coutaz. Leur rencontre, qui a lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, marque le début d’une collaboration et d’une amitié indéfectible. En 1943, celui qui n’est encore connu que sous le nom d’Henri Grouès est vicaire et s’engage activement dans la Résistance. Âgé de 32 ans, il se trouve à la recherche de soutien pour fournir des faux papiers aux Juifs destinés à fuir vers la Suisse.

C’est dans ce contexte qu’il croise la route de Lucie, une femme âgée de 45 ans, ayant elle aussi une histoire marquée par la foi. Sauvée miraculeusement à Lourdes, elle a choisi de s’engager dans le syndicalisme chrétien sous couverture à Notre-Dame-de-Sion. Entre eux, c’est une rencontre marquante, non pas amoureuse, mais amicale, une amitié fulgurante et immédiate qui ne cessera de se renforcer au fil des ans.
Selon Frédéric Tellier, le réalisateur qui met en scène leur histoire dans un film à paraître prochainement, Lucie Coutaz devient rapidement une figure indispensable à l’abbé Pierre. Elle possède des compétences cruciales : elle maîtrise le secrétariat, est organisée et sait gérer les tâches administratives avec une précision remarquable. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




