L’abbé Pierre, quant à lui, a besoin d’aide pour diffuser des journaux destinés aux jeunes cherchant à échapper au STO (Service du Travail Obligatoire). Ensemble, ils forment une équipe complémentaire et redoutablement efficace. Leur collaboration ne s’arrête pas à la fin de la guerre : elle se poursuit alors que l’abbé Pierre entame une carrière politique en devenant député, et surtout, lorsqu’il crée le mouvement Emmaüs.

À mesure que l’abbé Pierre devient une figure publique de plus en plus médiatisée, Lucie, dans l’ombre, s’attèle à l’organisation, à la gestion des tâches pratiques et à l’administration. Si elle reste discrète et en retrait par rapport à la notoriété de l’abbé, elle n’en est pas moins une pièce maîtresse du projet.
Son travail est fondamental pour la structure et le développement d’Emmaüs. « Sans Lucie, Emmaüs n’aurait jamais vu le jour », affirme l’abbé Pierre lui-même, un témoignage fort qui est d’ailleurs confirmé par tous ceux qui ont travaillé à ses côtés, les « compagnons » de l’association. Grâce à leur collaboration, l’œuvre de l’abbé Pierre continue, encore aujourd’hui, à venir en aide aux plus démunis. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




