Ce type d’initiative existe déjà sous la forme des « stages de réussite ». Gabriel Attal souhaite néanmoins transformer ce dispositif en profondeur. Il propose d’augmenter significativement le nombre d’élèves bénéficiaires tout en revalorisant les rémunérations horaires des enseignants qui s’engagent dans ces stages. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’envisager un raccourcissement généralisé des vacances pour l’ensemble des élèves, il adopte une posture prudente et réserve cette réflexion à un éventuel avenir.

Aujourd’hui, la mise en œuvre de ces idées repose sur les épaules de la nouvelle ministre, Élisabeth Borne. Ce débat complexe ne date pas d’hier. En 2013 déjà, Vincent Peillon, alors ministre de l’Éducation sous la présidence de François Hollande, s’attaque à cette problématique. Il propose de limiter les congés d’été à six semaines, un modèle inspiré des systèmes scolaires d’autres pays européens comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Cependant, cette réforme rencontre de nombreux obstacles et n’aboutit jamais.
La France se distingue par la durée de ses vacances estivales, qui s’étend sur huit semaines. Cette durée dépasse celle observée au Royaume-Uni et en Allemagne, où les élèves bénéficient respectivement de six semaines, mais reste inférieure aux périodes accordées en Espagne et en Italie, qui atteignent onze et douze semaines. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




