Les recherches ne s’arrêtent pas là. Les jours suivants, d’autres fouilles sont organisées, mais elles peinent à rassembler autant de participants que lors de la première mobilisation. Le mercredi 4 décembre, un groupe restreint d’une vingtaine de personnes décide de poursuivre les recherches, cette fois dans une zone située à 17 kilomètres de Pabu. Leur démarche repose sur une piste étonnante et controversée : les visions d’un médium.

Selon le quotidien Ouest-France, un médium aurait affirmé ressentir « la présence de Morgane » dans un bois à proximité du collège Jules Ferry. Ce pressentiment pousse les bénévoles à explorer cette zone spécifique, avec l’espoir que cette initiative puisse débloquer l’enquête. Mais cette intervention divise profondément. Pour le commandant Jean-Baptiste Gautier, responsable de la compagnie de gendarmerie de Guingamp, il est impensable pour les autorités de se fier à de telles déclarations pour guider leur enquête. « Nous ne pouvons pas nous baser sur les dires d’un voyant, » affirme-t-il fermement, rappelant que les investigations doivent reposer sur des éléments factuels et vérifiables.
Cette situation rappelle étrangement les affaires récentes qui ont captivé et bouleversé l’opinion publique, notamment celles du petit Émile et de Lina, où des pistes similaires ont également émergé sans aboutir à des résultats probants. Ces cas mettent en lumière les limites des initiatives non officielles, qui, bien que motivées par de bonnes intentions, peuvent parfois semer la confusion ou détourner les efforts des enquêteurs. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




