Petit Emile

Comme le précise une source proche, l’objectif est d’analyser des ADN d’autres personnes et de procéder à des comparaisons, dans l’espoir d’identifier un profil correspondant. Cependant, un magistrat de l’enquête reste prudent : même si cet ADN est présent dans les bases de données, notamment le Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), il reste possible que l’échantillon ne corresponde à personne dans le système, laissant alors les enquêteurs face à un ADN inconnu.

La section de recherche de Marseille, en charge de déterminer les circonstances exactes du décès d’Émile, âgé de seulement deux ans et demi au moment des faits, se consacre désormais à faire progresser ces investigations sur l’origine de cette trace d’ADN. Ce processus exige une patience méthodique pour les enquêteurs mobilisés, une quinzaine en tout, qui travaillent en collaboration pour garantir la fiabilité de chaque expertise et contre-expertise.

Une source proche de l’enquête met d’ailleurs en garde contre toute conclusion hâtive, soulignant que le processus est complexe et nécessite du temps : « Il est essentiel de rester vigilant et de ne pas précipiter les résultats pour éviter toute erreur. » Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>