Au moment de l’accident, Mila vivait les dernières semaines de sa grossesse avec une joie immense et l’impatience de rencontrer sa petite fille. La chambre était prête, les affaires soigneusement rangées, et chaque détail avait été pensé pour accueillir ce bébé, Soline, avec amour. Mais ce bonheur anticipé est brutalement anéanti par l’accident, bouleversant sa vie à jamais.

Lors de son intervention, Me Mourad Battikh souligne la force de sa cliente, qui choisit de transformer sa douleur en combat pour la reconnaissance de la vie de sa fille. « C’est son principal combat. Sa fille avait un prénom, des affaires qui l’attendaient, des jouets, un avenir tout tracé, » déclare-t-il. Soline, bien qu’elle n’ait jamais vu le jour, était déjà profondément aimée par ses parents, un amour que Mila veut honorer à travers ce procès.
L’avocat insiste sur l’importance de ce combat pour sa cliente. « Soline ne demandait qu’à vivre, qu’à rencontrer ses parents qui l’aimaient déjà plus que tout, » affirme-t-il avec émotion. Aujourd’hui, Mila veut faire entendre sa voix pour que la justice reconnaisse l’impact dévastateur de cette perte. Ce procès, au-delà de la sanction attendue, représente pour elle une façon de rendre hommage à sa fille disparue et d’éveiller les consciences sur l’absurdité d’une loi qui semble ignorer la réalité des drames humains. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




