Les dégâts sont colossaux. Selon les autorités, près de 10 000 hectares de forêts et de broussailles ont déjà été réduits en cendres dans la seule région d’Aveiro, et ces chiffres ne cessent d’augmenter. Il ne s’agit que de données provisoires, et l’état d’alerte reste en vigueur, prolongé jusqu’à jeudi soir. Face à cette situation dramatique, le Portugal a activé le mécanisme européen de protection civile, sollicitant l’aide des autres pays membres de l’Union européenne.

En réponse à cet appel à l’aide, la France, l’Espagne, l’Italie et la Grèce, tous confrontés eux aussi à des incendies dévastateurs, n’ont pas hésité à envoyer des avions bombardiers pour soutenir les efforts des pompiers portugais. Par ailleurs, le Premier ministre portugais, Luis Montenegro, annonce l’ouverture prochaine d’une enquête visant à déterminer l’origine de ces incendies de forêt. Une piste criminelle n’est pas exclue, et une équipe spécialisée sera chargée de superviser cette enquête afin de faire toute la lumière sur les causes possibles de cette catastrophe.
Les incendies actuels rappellent tragiquement ceux de l’année 2017, qui avaient profondément marqué le pays. Le lundi 16 septembre 2024, jour particulièrement funeste, entre désormais dans l’histoire comme l’une des journées les plus dévastatrices en matière d’incendies pour le Portugal depuis 2001. Ce jour-là, on recense pas moins de 160 départs d’incendie, dont une dizaine se sont révélés particulièrement difficiles à contenir, mettant à rude épreuve les équipes de secours. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




