Pendant ce temps, Bilal rend visite à son frère Akim, incarcéré, dans l’enceinte austère du parloir. Dès qu’il l’aperçoit, il remarque immédiatement les traits tirés de son visage. Inquiet, il lui fait part de son impression : Akim a l’air affaibli, presque épuisé. Ce dernier tente de le rassurer et lui confie qu’il a déposé une demande pour intégrer un service de sécurité à l’intérieur de la prison. Il affirme vouloir rester à l’écart des conflits entre détenus.
Bilal, le regard chargé d’émotion, le supplie de rester prudent. Il lui lance une phrase déchirante : « Je n’ai pas de frère de rechange, fais attention à toi… » Poussé par l’angoisse, il insiste : « Je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. » Akim, profondément touché, lui répond avec tendresse : « Je t’aime, quoi qu’il arrive. » Une déclaration pleine de gravité, qui résonne comme un adieu. Bilal, troublé par cette attitude inhabituelle, sent son inquiétude monter.
Charlotte, quant à elle, traverse une période difficile. Les nuits sont devenues un calvaire : elle peine à trouver le sommeil et, lorsqu’elle y parvient enfin, des cauchemars la réveillent en sursaut. L’accident hante encore son esprit, comme un souvenir obsédant dont elle n’arrive pas à se défaire. Cette souffrance invisible la fragilise. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>