Pire : les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ne sont couverts qu’à 81%, soit un bénéficiaire du RSA sur cinq. La CMU-C, remplacée depuis par la CSS, concerne tout de même deux tiers des allocataires du RSA.
Mais ces 67% sont finalement une proportion assez faible puisque, comme le souligne la Drees, les bénéficiaires du RSA sont automatiquement éligibles à la couverture maladie universelle.
Un phénomène qui s’explique à la fois par de la méconnaissance et du non-recours conscient, face à la complexité perçue des démarches, l’idée qu’une complémentaire n’est pas nécessaire ou tout simplement le fait d’être déjà couvert par une autre mutuelle.