Au théâtre, l’artiste n’était pas en reste. Il avait été nommé à trois reprises aux Molières : en 1999 pour Copenhague, en 2006 pour Lettres à un jeune poète et en 2011 pour Diplomatie. Ces reconnaissances dans le milieu théâtral culminent en 2020, lorsqu’il remporte le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour sa performance dans Rouge. Sur scène comme à l’écran, Arestrup se distinguait par son intensité et sa profondeur, captivant les spectateurs à chaque apparition.

Niels Arestrup voit le jour à Montreuil en 1949, dans une famille où se croisent des cultures riches et variées, son père étant d’origine danoise et sa mère bretonne. Ce métissage culturel se retrouve dans sa personnalité et son art, empreints d’une profondeur et d’une universalité qui transcendent les frontières. Sa carrière artistique débute dans les années 1960 sur les planches, où il fait preuve d’une maîtrise remarquable de l’art dramatique. Dès les années 1970, il se fait un nom au cinéma en travaillant sous la direction de grands réalisateurs comme Samy Pavel, Alain Resnais et Claude Lelouch.
Cependant, ce n’est qu’à mi-parcours de sa carrière qu’il parvient à véritablement imprimer sa marque dans le cinéma français. Ses collaborations avec Jacques Audiard sont particulièrement mémorables et propulsent son talent sur le devant de la scène. Arestrup s’y illustre dans des rôles puissants et nuancés, confirmant son statut de pilier du septième art. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




