Selon elle, l’un des modes opératoires les plus courants serait l’étouffement car cela agit comme un effet de miroir pour l’angoisse que la mère tente d’apaiser. Le déni de grossesse peut également rattraper la femme qui en a souffert après l’accouchement et se matérialiser par cet acte meurtrier, explique Sophie Marinopoulos, également psychologue.
Pour les deux spécialistes, une solution potentielle serait d’ouvrir le dialogue avec ces mères qu’elles ne considèrent ni folles ni malades sur le plan psychiatrique mais plutôt en proie à une souffrance profonde. Celle-ci découlerait d’angoisses, de carences affectives, de dépression et de comportement paradoxaux qui nécessitent impérativement une intervention thérapeutique. Le débat reste toutefois complexe au vu des particularités de chaque cas. Rendez-vous à la page suivante >>