Les interrogations des gendarmes, la perquisition de ma maison, je comprends. Mais la haine des inconnus, c’est injuste ! Ça a été une période difficile. Maintenant, je regarde vers l’avenir. J’espère que le temps révélera la vérité sur ce qui s’est passé », confie-t-elle.
Encore bouleversée et hantée par le souvenir, elle ne peut s’empêcher de revoir sans cesse ce « petit crâne tout blanc » qu’elle a découvert dans les bois. « Cet arbre mort, je l’ai enregistré mentalement pour pouvoir indiquer aux gendarmes où je l’avais trouvé (…) Prononcer le mot ‘crâne’ est devenu impossible. Imaginer ces os en pensant à Émile souriant est tout simplement insupportable…
C’est juste après, près d’un grand conifère renversé, que j’aperçois ce minuscule crâne tout blanc. Malgré sa taille, je réalise immédiatement qu’il ne s’agit pas d’un animal. Mon esprit va vers Émile. C’est une épreuve très difficile, profondément triste. Oui, j’ai versé des larmes. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>
