Emile Soleil

Si je l’avais laissé là, que se serait-il passé le temps que j’avertisse les gendarmes ? Le temps de faire demi-tour, de les contacter, d’attendre leur arrivée… Quelqu’un d’autre aurait pu le trouver. Ou bien l’eau, avec la pluie, aurait pu le déplacer. Alors, j’ai agi selon ce qui me semblait le mieux.

Je l’ai placé dans des sacs en plastique que j’utilise habituellement pour protéger mes pieds du froid et de l’humidité, comme le font les alpinistes », a-t-elle confié avec une émotion palpable dans la voix. Les premiers éléments d’investigation confirment, sans laisser place au doute, que le crâne du petit Émile se trouvait bien à l’endroit qu’elle a indiqué.

Une fois sur place, les gendarmes ont pu procéder au « gel » de la scène afin de mener les recherches complémentaires qui s’imposaient, notamment pour déterminer depuis combien de temps le crâne se trouvait là, et s’il avait été transporté au préalable. De quoi atténuer un peu l’erreur initiale de la part de cette randonneuse qui, depuis qu’elle s’est fait connaître samedi, n’apparaît suspecte en aucune manière aux yeux des enquêteurs. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>