Les candidats découvrent qu’ils viennent d’être acceptés dans Castelmont, la meilleure école de France. L’annonce se répand comme une traînée de poudre, et l’excitation monte aussitôt dans les rangs. Les élèves, encore sous le choc, ne prennent même pas la peine de terminer la réunion. Ils quittent l’amphi dans la précipitation, bousculant l’organisation soigneusement mise en place.

Face à ce départ massif, Teyssier, Rose et Clotilde restent interdits. L’amphithéâtre se vide sous leurs yeux, et ils comprennent qu’un nouveau coup dur est en train de s’abattre sur l’institut. Le silence qui suit la sortie des élèves est lourd, presque inquiétant. Le concours qu’ils avaient tant de mal à maintenir semble compromis avant même d’avoir commencé.
Cette soudaine hémorragie d’élèves ressemble à une trahison collective. Chacun réalise que Castelmont vient de frapper un grand coup, et qu’il sera difficile de rivaliser avec une telle école. Teyssier, crispé, ne laisse rien paraître, mais ses yeux brillent d’une colère sourde. Constance et Clotilde, quant à elles, partagent le même effroi. L’équilibre fragile de l’institut vacille une fois de plus.




