« L’enfant que j’ai enterré n’est pas le mien »

Le 2 février elle accouche de Shayana, « un enfant mort-né » comme disent les médecins. Son corps rejoint la chambre mortuaire de l’établissement. Sa maman et sa famille lui font un dernier au revoir quelques jours plus tard. Déjà, à ce moment-là, le personnel commet une bourde : « Je leur avais indiqué à plusieurs reprises que je ne voulais pas voir le corps s’il devait être abîmé. Or, quand je suis entrée, le cercueil était ouvert. J’ai crié, crié… »