Pour les médias espagnols, les inondations qui ont frappé la région de Valence cette semaine sont qualifiées d’« inondations du siècle ». Les épisodes méditerranéens de fortes précipitations et d’orages violents sont effectivement habituels dans cette zone, mais la conjonction de certains facteurs spécifiques a transformé ce phénomène en un désastre d’une ampleur inédite.

Ce qui est d’autant plus frappant ici, c’est l’intensité destructrice et le lourd bilan humain : deux jours après cette catastrophe naturelle, les autorités espagnoles dénombrent plus de 200 décès, sans compter les nombreuses personnes portées disparues et les victimes encore à identifier. En analysant les causes qui ont amplifié ce phénomène, le réchauffement climatique et le développement urbain sont au cœur des explications avancées.
La région méditerranéenne, considérée par les experts comme un « hot spot » du réchauffement climatique, subit les effets de cette crise environnementale de manière accélérée et plus visible que dans d’autres zones géographiques. Le terme « hot spot » désigne une région du monde où le réchauffement est particulièrement rapide et où ses conséquences sont exacerbées, comme en témoigne la montée des températures moyennes et les événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquents. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>




