«Mon fils s’est pendu à la maison. Il avait 16 ans»

Durant quatre années, de la 6e à la 3e, le jeune homme a subi un harcèlement quasi quotidien. Sans jamais en avoir parlé à ses parents. Très émue, Sandrine Fallais se reproche presque de ne pas avoir su interpréter les appels à l’aide de son fils : « Il avait des maux de ventre, il avait un gros bleu au niveau de la cuisse. Il nous lançait des signaux mais nous, on n’arrivait pas à les capter.»

« Beaucoup de professeurs ont entendu »
Le silence des victimes et l’omerta de ceux qui ont vu ou su : une éternelle et triste rengaine dans ce genre d’affaire. Au collège notamment, tout le monde s’est tu, comme l‘explique la maman de Christopher