Face à cette situation tendue, l’automobiliste aurait tenté de reculer pour calmer les choses, ce qui, selon son avocat, prouve son absence d’intention criminelle. Certains témoins affirment que le conducteur aurait reculé pour prendre de l’élan, mais Me Cohen réfute cette hypothèse, expliquant que, compte tenu du type de véhicule qu’il conduisait (un SUV), il n’avait nullement besoin de prendre de l’élan pour avancer.
Après avoir reculé, l’automobiliste se serait arrêté en voyant un attroupement se former derrière lui. Lorsqu’il s’est aperçu que le cycliste était à terre, il aurait immédiatement tenté de le réanimer, démontrant ainsi qu’il n’avait aucune intention de fuir. Me Cohen insiste sur le fait que son client, très croyant, n’aurait jamais tenté de s’échapper après un tel incident.
Cependant, la version des faits présentée par le conducteur est vivement contestée par la partie civile. L’avocat de la famille du cycliste, Me Yassine Bouzrou, affirme que les éléments de l’enquête contredisent catégoriquement les déclarations de l’automobiliste. Selon lui, les proches de Paul Varry sont soulagés par la décision du juge, considérant que le conducteur représente un réel danger public. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>
