De son côté, Nayha, une mère de famille qui vivait dans une caravane fixe depuis un an, se trouve dans une situation encore plus critique. Elle lutte pour trouver un nouveau logement et exprime son désespoir. “Je me retrouve à la rue avec mes trois enfants. Ce n’est pas plaisant, c’est le moins qu’on puisse dire,” confie-t-elle avec une pointe de résignation. Bien qu’elle comprenne que la compagnie qui gère le camping ne soit pas une organisation caritative, elle déplore le manque d’humanité dans la manière dont les choses sont gérées.

Le drame de Paulette, au-delà de la tristesse qu’il engendre, met en lumière les difficultés rencontrées par les personnes vivant à l’année dans des campings. Ces lieux, souvent perçus comme des espaces temporaires ou de vacances, deviennent pourtant pour certains des domiciles permanents, porteurs de souvenirs et de liens affectifs. Pour ces résidents, être contraints de partir équivaut à une perte d’identité et de stabilité, d’autant plus lorsque les expulsions se déroulent dans des conditions abruptes et sans solutions alternatives suffisantes.
Ce tragique événement est un rappel poignant de l’importance d’aborder ces situations avec empathie et respect, afin de ne pas briser davantage les vies de personnes déjà fragilisées.




