Très vite, Apolline se rend compte que ce n’est pas simplement un manque d’attirance. Elle se détache et, d’une voix douce mais ferme, confesse son trouble : « Tu es un mec super, mais je crois que ça ne va pas le faire. » Ces mots marquent une rupture brutale, laissant derrière elle une atmosphère lourde de questions sans réponse. Le jeune homme reste désemparé, tandis qu’Apolline fuit presque, consciente qu’elle ne peut plus ignorer ce qui la tourmente.
La confrontation qu’elle redoute finit par éclater. Nisma, lucide et déterminée, met Apolline face à une réalité qu’elle tente d’éviter : sa propre asexualité. Le sujet est délicat, presque tabou pour Apolline, qui peine à assumer cette part d’elle-même. Ses silences, ses hésitations et son regard fuyant témoignent d’une lutte intérieure qu’elle n’est pas encore prête à livrer.
Pendant ce temps, Idriss et Léa s’approchent de l’instant crucial. Ensemble, ils franchissent les grilles du lycée Saint Côme, pénétrant dans ce territoire hostile où chaque recoin semble chargé d’histoire et de douleur. Leurs pas résonnent dans le silence pesant des couloirs. La nuit enveloppe l’établissement d’une aura encore plus inquiétante. Grâce à Jules, qui déclenche habilement une alarme pour détourner l’attention, ils progressent sans être repérés. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>
