PBLV, Louis

Idriss poursuit méthodiquement ses investigations et décide de se rendre directement chez la bijoutière, dans l’espoir de recueillir un nouvel indice susceptible de faire avancer l’enquête. Une fois sur place, il engage la conversation avec la commerçante, une femme d’une cinquantaine d’années au regard perçant, habituée à observer les moindres détails. Lorsqu’il lui montre la bague retrouvée, elle l’examine attentivement, puis affirme se souvenir très clairement de cette pièce. Elle explique qu’une jeune fille blonde, plutôt discrète mais visiblement pressée, est venue l’acheter il y a quelques jours à peine.

Elle décrit la scène avec précision : la cliente avait l’air nerveuse, elle n’a pas posé beaucoup de questions et a payé rapidement. Selon la bijoutière, tout dans son attitude laissait penser qu’elle agissait dans l’urgence, voire dans la précipitation. Elle ajoute qu’elle a supposé sur le moment que la bague était destinée à quelqu’un d’autre, peut-être un cadeau sentimental, étant donné la gravure personnalisée qu’elle avait demandée : « De A à Z » avec un petit cœur. Un message aussi intime ne peut pas être anodin.

La commerçante lève les yeux, croise le regard de Zoé, et son expression change aussitôt. Elle désigne immédiatement Zoé du doigt, d’un ton ferme mais sans agressivité. Elle assure à Idriss que c’est elle, la jeune fille qui a acheté la bague. Aucun doute ne semble possible pour elle. Zoé, figée sur le pas de la porte, sent le poids du regard d’Idriss se poser sur elle. Son attitude, ses réactions, tout va désormais être scruté à la loupe. Le résumé de l’épisode suivant est déjà disponible ! La suite à la page suivante >>