Vincent Macq, le procureur du roi de Mons-Tournai, se félicite de cette coopération inter-juridictionnelle, estimant qu’il s’agit là d’un exemple réussi d’entraide judiciaire. Il précise que l’intervention de la justice belge a été menée à la demande de la justice française et que la situation va désormais se gérer entre les autorités néerlandaises et françaises.
Les motifs qui ont poussé les parents à enlever leur enfant restent encore à élucider, d’après le parquet de Bobigny. Toutefois, il est probable que, face à la perspective de perdre la garde de leur fils, ces jeunes parents, âgés respectivement de 23 et 25 ans, aient voulu échapper aux services sociaux.
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Bobigny, les autorités avaient exprimé leur profonde inquiétude pour la santé fragile du nourrisson, tout en manifestant leur espoir de le retrouver sain et sauf. Éric Mathais avait alors lancé un appel aux parents en fuite pour qu’ils protègent la vie de leur bébé, les enjoignant à l’emmener immédiatement dans un établissement médical.
Trois proches du couple ont été interpellés en France dès mardi, parmi eux un mineur et un adulte, qui ont été inculpés pour enlèvement et séquestration de mineur de moins de 15 ans en bande organisée. Ils ont également été placés en détention provisoire. Les suspects ont reconnu avoir participé à la fuite du couple en Belgique, en compagnie de Santiago.
