Une professeure d’espagnol

Soutien du gouvernement et indignation des élus
Olivier Véran a témoigné du « soutien » de l’exécutif à « la communauté éducative dans son ensemble ». « J’imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter », a-t-il déclaré. Pap Ndiaye, ministre de l’Eductaion, est en route pour Saint-Jean-de-Luz et a partagé son émotion sur Twitter. « Mes pensées pour sa famille, ses collègues et ses élèves. Je me rends sans délai sur place », a-t-il déclaré. Le ministre y tiendra une conférence de presse à 16 heures, selon le ministère.

De son côté, Frédérique Espagnac, la sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, condamne « cet acte de violence envers une enseignante ».

« C’est un établissement qui a une forte réputation de qualité pédagogique, d’intérêt des enseignants, du corps enseignant pour les élèves. Je suis horrifié de ce qui s’est passé ce matin », a réagi le député Modem des Pyrénées-Atlantiques, Vincent Bru, interrogé sur franceinfo. « Je pense surtout à la famille de cette enseignante d’espagnol qui est décédée et ainsi qu’à toute la communauté enseignante de cet établissement qui est extrêmement frappé », a-t-il déclaré. « Très honnêtement, personne à Saint-Jean-de-Luz et au Pays basque n’imaginait qu’un tel événement puisse se passer dans cet établissement ».
Le procureur de Bayonne et la police judiciaire de Bordeaux ont été saisis de l’affaire. C’est la première fois qu’un enseignant est tué dans le cadre de sa fonction en France depuis l’assassinat de Samuel Paty à l’automne 2020 dans le Val-d’Oise.