Dans son intervention, Marwan explique les premières conclusions de son enquête. « Pour le cas d’Anne, nous avons identifié les individus responsables, situés au Bénin. En général, ce type d’escroquerie sentimentale provient de régions telles que le Nigéria, le Bénin, voire d’autres parties de l’Afrique. Parfois, ces fraudes peuvent également émaner des Philippines, mais cela reste plus rare », précise-t-il.
L’hacker détaille les stratégies employées par l’escroc pour dissimuler les fonds volés. Après avoir reçu les virements d’Anne sur des comptes étrangers, l’argent est rapidement converti en cryptomonnaie, rendant son suivi complexe. Toutefois, Marwan assure avoir réussi à tracer les transactions. Il déclare : « Nous avons identifié l’adresse du portefeuille virtuel détenant les fonds, ainsi que l’adresse physique et le nom de l’escroc. Nous avons réuni une mine d’informations sur lui ».
Interrogé sur ses méthodes, Marwan partage la manière dont il a accédé aux données de l’escroc. « Nous avons envoyé un lien piégé, qui, une fois cliqué, nous a permis d’accéder directement à son appareil. Grâce à cela, nous avons obtenu un accès complet à son téléphone », explique-t-il avec précision. Rendez-vous à la page suivante pour lire la suite >>
